Henri Fréville est né le 4 décembre 1905 à Norrent-Fontes (Pas-de-Calais). Il est professeur d’histoire, résistant, homme politique et écrivain français. Lors de son mandat de maire de Rennes de 1953 à 1977, il s’active à la modernisation et à l’assainissement de la Ville de Rennes façonnant pendant deux décennies le nouveau visage de la métropole. Fin 1944, un tiers du bâti de la Ville de Rennes est endommagé et 25 000 personnes se retrouvent sans abri. Cette crise du logement est accentuée par une démographie en forte hausse, la population rennaise ayant cru de 30 % entre 1931 et 1946. On planifie un « Projet de reconstruction et d’aménagement de la ville » visant la mise en place de logements collectifs à forte capacité d’accueil et la diminution des logement insalubres encore trop nombreux dans la cité. Henri Fréville, récemment élu, planifie de vastes projets urbains. Des logements sont construits à Cleunay en 1954 et à Maurepas en 1955.
Les premiers grands ensembles à La Touche. On assainit de nombreuses rues de la ville. Des logements insalubres sont détruits. Le quartier Bourg l’Evêque est aménagé. Rennes se développe au sud avec les « zones à urbaniser en priorité (ZUP) » comme Villejean en 1960 et le Blosne en 1967. C’est dans ce contexte qu’Henri Fréville engage le grand chantier du Colombier, le maire souhaitant doter Rennes d’un nouveau centre ville moderne. Les années 1960 marquent les grands chantiers des campus universitaires, l’hôpital de Pontchaillou, les équipements sportifs de Bréquigny et les lycées des Gayeulles. En 1970, le District Urbain – ancêtre de Rennes Métropole – est créé. En 1975, Rennes atteint 200 000 habitants et acquiert un statut de métropole. Henri Fréville est mort le 15 juin 1987 à Rennes (Ille-et-Vilaine).